Philippine : Une professeure publie la thèse de son étudiante sous son propre nom
Un scandale de plagiat secoue actuellement l’Université du Sud de Mindanao (USM), à la Philippine, mettant en lumière une affaire troublante de mauvaise conduite académique.
Riceli C. Mendoza, anciennement membre du corps enseignant du Département de la langue et de la littérature anglaises de l’USM, s’est retrouvée au cœur de la controverse après avoir publié la thèse de l’une de ses étudiantes diplômées, Jemima Atok, sous son propre nom.
Dans une déclaration publique, Mendoza a exprimé des remords sincères pour ses actions, reconnaissant avoir injustement présenté le travail de son ancienne étudiante, Jemima M. Atok, comme le sien. Cette révélation a déclenché une vague d’indignation au sein de la communauté universitaire et des réseaux sociaux, mettant en lumière des préoccupations croissantes concernant l’intégrité académique et l’éthique professionnelle des éducateurs.
Le Département de la langue et de la littérature anglaises de l’USM a également réagi à cette affaire, soulignant que la décision de Mendoza était prise de manière indépendante, sans connaissance préalable du Département. Toutefois, après le dépôt d’une plainte, le Département a été informé de la situation et a facilité la publication des excuses de Mendoza sur sa page officielle.
Bien que les excuses aient été publiées, le Département a appelé à la cessation de la diffusion de fausses informations, soulignant qu’un accord mutuellement acceptable avait été conclu entre le plaignant et le défendeur. Tout en reconnaissant l’importance de la transparence et de la responsabilité, le Département a invité le public à respecter cet accord et à favoriser un processus de guérison pour toutes les parties impliquées.
Ce scandale soulève des questions fondamentales sur la manière dont les institutions éducatives gèrent les cas de mauvaise conduite académique et mettent en œuvre des mesures efficaces pour garantir l’intégrité de la recherche et de l’éducation. Il met également en lumière l’importance de la responsabilité personnelle et professionnelle dans le domaine de l’enseignement supérieur, rappelant aux éducateurs l’impératif éthique de reconnaître et de respecter le travail de leurs étudiants.